Vincent de Paul KAM

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Identité du jeune entrepreneur

  • Nom : KAM
    Prénom : Vincent de Paul
    Fonction : Agronome
    Email : vincentdepaulkam@gmail.com
    Localité ou région : Passoré / Yako
    Pays : Burkina Faso

Structure

  • Nom : Association pour la Protection de l'Environnement et le Développement Rural (APEDR)
    Statut juridique :
    Association

    Date de création : 08/2011
    Site internet : Facebook/ asso apedr asso
    Filières d'activité : Agriculture durable, Formation et information

Description des activités

  • Vincent de Paul KAM est agronome de formation et il est membre du conseil d’administration d’APEDR, le partenaire d’exécution des activités de terrain de l’ONG belge Solidagro. Il assure la formation des groupements villageois en production agroécologique : fabrication du compost en tas pour amender les terres dégradées, production de biofertilisants pour nourrir les plantes et de biopesticides pour le traitement du chou ou bien encore de l’aubergine, production maraîchères (oignon, choux, piment…). L’objectif étant que les productrices deviennent autonomes dans leurs activités. Certains techniques sont enseignées en matière de conservation des eaux et des sols (zai ; demi-lune, cordon pierreux…). De plus, des chèvres sont remises aux ménages les plus vulnérables afin de renforcer leur résilience ; à ce jour 300 têtes ont été distribuées à des ménages pauvres. Enfin, Vincent de Paul œuvre pour la mise en réseau des productrices.
    Les ménages bénéficiaires sont sélectionnés en utilisant l’approche HEA (Household Economy Approach), ou Analyse de l’Economie des Ménages (AEM). Cette méthode permet d’identifier les familles les plus défavorisées qui sont en particulier dans une situation d’insécurité alimentaire. La collecte d’informations est basée sur des approches participatives qui permettent d’apprécier comment les familles rurales assurent leur alimentation et génèrent leurs revenus. Et comment celles-ci priorisent leurs dépenses en termes de nutrition, de santé ou bien encore d’éducation.
    Les résultats déjà obtenus sont significatifs. 270 femmes ont été formées aux techniques de production d’oignons (360 tonnes de production annuelle), à la fabrication du compost (1350 kg produit sur neuf sites), à l’acquisition des techniques de lutte contre la dégradation des sols (110 hectares de terres récupérés) et la conservation des ressources hydriques ainsi qu’à la fabrication de biopesticides et de biofertilisants.

Localisation